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alain de benoist - Page 136

  • Sortir de l'écologie de marché ! ... Penser la décroissance !

    Le 16 juin 2010 à 19h, se tiendra à l’athénée municipal de Bordeaux une grande conférence de l’écrivain et politologue Alain de Benoist, sur le thème « Sortir de l’écologie de marché: Penser la décroissance ! »

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    Penser la décroissance aujourd’hui, c’est démontrer qu’une alternative réelle se construit contre l’économie libérale, un système qui détruit notre cadre de vie et subventionne l’exploitation de masse. Penser la décroissance, c’est démystifier la fausse écologie, celle liée aux intérêts libéraux de l’UE. Penser la décroissance, c’est poser les bases d’une nouvelle réorganisation politique fondée sur le local, ou peut s’établir une réelle démocratie.

    Informations pratiques :

    - Quand ? 16 juin 2010 à 19h
    - Ou ? Athénée municipale de Bordeaux
    - PAF : 5 euros

    Ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à proximité de Bordeaux pourront toujours se procurer Demain la décroissance, le livre d'Alain de Benoist, publié chez E-dite en 2007 et toujours disponible.

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  • N'émigrez pas !

    Une prise de conscience africaine du caractère néfaste de l'émigration : c'est tout l'intérêt du livre d'Omar Ba, N'émigrez pas ! L'Europe est un mythe, que les éditions Jean-Claude Gawsewitch viennent de publier. Bousculant le politiquement correct, il rejoint, à partir d'un point de vue différent, les analyses des observateurs les plus lucides de l'immigration en Europe. Alain de Benoist, dans un éditorial de la revue Eléments, écrivait déjà en 1983 : "L'immigration est née de l'obligation faite à des hommes de se déraciner, par un système économique désireux de faire appel à une main d'oeuvre bon marché, système fondé sur le profit qui transfère les hommes comme on transfère les marchandises ou les capitaux. Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage."

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    "Après le succès de "Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus" (plus de 10 000 exemplaires), Omar Ba nous livre un texte percutant sur l’immigration, un sujet brûlant. Omar Ba affirme que les Africains qui quittent tout pour venir en Europe perdent au change. Leur avenir est sur le continent noir. L’immigration contribue à maintenir les populations africaines en position d’assistanat. De plus, les populations immigrées sont plus touchées par le chômage : l’Europe a-t-elle besoin de l’immigration ? Les immigrés sont « conviés à la misère ». Omar Ba est contre les régularisations massives des sans-papiers, qui vont pousser de nombreux autres Africains à quitter leurs pays d’origine pour l’Europe en leur donnant de l’espoir, mais qui vont aussi priver les pays d’Afrique de leurs ressortissants. Au sujet des expulsions, il s’agit d’une sanction juridiquement approuvée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, cela ne devrait pas provoquer autant de remous. Pour Omar Ba,l’opinion publique choisit l’émotion (cas du renvoi des Afghans en décembre 2009). « Parfois il est salutaire de raccompagner l’étranger dans son pays », selon lui. Les conditions socio-économiques se dégradent dans les pays du Nord, qui ne peuvent donc plus accueillir. Mais selon Omar Ba, l’immigration ne doit pas être associée au racisme, c’est un problème socio-économique, à ne pas « racialiser » (ex : la chasse aux Camerounais exercée en Guinée Equatoriale en mars 2004, où on a vu « des Noirs s’en prendre à d’autres »)… Un texte à contre-courant des idées « bien-pensantes » sur l’immigration, le point de vue surprenant d’un immigré africain de 27 ans."

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  • L'Afrique du Sud, entre Noirs et Blancs

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°48, mai-juin 2010). Le dossier central revient sur l'histoire de l'Afrique du Sud, avec notamment plusieurs articles de Bernard Lugan, africaniste réputé. Un dossier qui permettra à ses lecteurs de ne pas gober passivement les âneries politiquement correctes que les journalistes chargés de couvrir ce pays à l'occasion de la Coupe du monde de football ne vont pas tarder à déverser à hautes doses sur les différentes antennes de radio et de télévision. On trouvera aussi deux entretiens, l'un avec Régis Boyer, le spécialiste des Vikings, et l'autre avec Aymeric Chauprade à propos de Realpolitik, son site d'analyse géopolitique. A noter, aussi, un hommage à Jean-Claude Valla par Alain de Benoist.

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  • La bouffe ou la vie ?...

    Le nouveau numéro du Choc du mois, daté de mai 2010, est disponible en kiosque dès aujourd'hui. On y trouve notamment un dossier sur la "malbouffe", un sur la crise et un article d'Alain de Benoist consacré à la correspondance entre Jünger et Heidegger. Une belle carte... on en redemande !

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    Sommaire du numéro

    SOCIETE
    France, le féminisme le plus bête du monde
    Les chiffres tronqués de l’immigration

    DOSSIER : QUAND MANGER TUE

    Attention, aliments toxiques !
    Entretien avec William Reymond
    La malbouffe fait son cinéma… d’épouvante
    400 millions d’obèses : et moi, et moi, et moi…
    De la chimie plein les papilles
    Big Brother à table
    Entre gavage pas cher et ravage sanitaire
    Garçon, un cancer !
    Entretien avec le professeur Dominique Belpomme
    Comment l’Europe réinvente le bio… chimique
    Dis, c’est quoi une « Amap » ?
    Et la gastronomie bordel !
    Entretien avec Jean-Robert Pitte

    CRISE
    Capitalisme : vers la crise finale ?
    Du krach au crash
    L’Europe ne sera sauvée que par une remise en cause du dogme libre échangiste
    Entretien avec Jean-Luc Gréau
    L’Europe, maillon faible de la crise
    Un capitalisme mutant

    CULTURE

    EVENEMENT
    Persistance du thème
    RENCONTRE
    Jünger & Heidegger
    ESSAIS
    L’identité n’existe pas
    Le juge savant et le politique
    Résister au libéralisme (suite)
    Le petit Chaperon rouge & ses potes
    au crible de la doxa démocratique
    Oser le dire : nous sommes sortis de la culture
    Une vision géopolitique à la française
    Soudain joyeux, il dit : Daeninckx ! C’était Brigneau

    LITTERATURE
    La revanche des Basques
    Metacortex
    voyage

    Marcher, à la découverte de soi-même…
    BEAUX-ARTS
    Créativité débordante
    CINEMA
    Alice trahie

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  • La justice ou la vengeance ?

    Nous reproduisons l'éditorial de Robert de Herte (alias Alain de Benoist) dans le numéro 135 de la revue Eléments. Ce numéro dont le dossier central est consacré à la justice est disponible en kiosque ou ici :

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    La justice ou la vengeance ?

    La justice est en France rendue « au nom du peuple français ». Elle n'est pas rendue au nom des victimes. On ne le dira jamais assez: dans un procès pénal, le but du jugement n'est pas d'abord de satisfaire le plaignant ou la victime, mais de dire le droit et de sanctionner sa transgression compte tenu des circonstances, atténuantes ou aggravantes, dans lesquelles celle-ci a eu lieu. Un crime ou un délit n'est pas jugé en priorité en fonction des dommages qu'il a provoqués, mais des circonstances dans lesquelles il a été commis. Si les circonstances n'étaient pas un élément essentiel de la décision du juge, le procès deviendrait à la limite inutile: il suffirait de disposer d'un barème prévoyant l'attribution automatique d'une peine donnée à chaque catégorie de crime. En ce sens, l'institution des tribunaux marque bien le passage du particulier au général, du privé au public, de la victime au tiers jugeant, représentant l'ordre symbolique du droit objectif. Comme le dit Hegel. l'institution judiciaire est censée répondre à 1'« exigence d'une justice dépouillée de tout intérêt» (Principes de la philosophie du droit, § 103).

     

    La notion même de justice s'est donc construite sur l'idée que l'élimination de la vengeance passionnelle privée nécessite l'éviction relative des victimes et de leur entourage du processus de réponse à l'infraction. Elle est née de la volonté de soustraire le règlement des litiges à la seule confrontation des parties en le confiant à un tiers théoriquement impartial, en l'occurrence l'institution judiciaire, seule investie du droit de punir au nom de l'ensemble de la société, et non de certains de ses membres.

     

    Or, c'est cette idée que conteste, depuis une trentaine d'années, la justice «réparatrice» ou «restauratrice» (restorative justice) , qui prétend combler les insuffisances de la justice pénale classique en se centrant sur le préjudice occasionné. Des lois sur les droits des victimes et leur participation aux procès, à titre de parties civiles, ont déjà été adoptées dans de nombreux pays. Ce droit a ensuite été étendu à des associations supposées représentatives. Mais la question se pose de savoir comment cette évolution, fondée sur la «reconnaissance» de la douleur des victimes - la condition de victime pouvant dès lors devenir très rentable -, est concevable sur un plan juridique normatif. La justice publique rendue au nom des victimes devient en fait nécessairement identique à la vengeance privée ou à la loi du Talion (cf. Exode 21,23-27). C'est une formidable régression.

    Un pas décisif a été franchi, dans une affaire récente (celle dite du « gang des Barbares»), lorsque, pour la première fois, le Garde des Sceaux, violant l'usage qui veut qu'une décision de faire ou non appel en pareille circonstance soit prise par l'avocat général qui a siégé à l'audience, a demandé au parquet général de faire lui-même appel de la condamnation par une cour d'assises des complices du principal accusé, Youssouf Fofana, répondant ainsi à la demande plusieurs associations juives qui avaient trouvé trop légères les peines prononcées. Me Thierry Lévy, qui avait déjà dénoncé avec beaucoup de talent la « pandémie victimaire» dans son livre Éloge de la barbarie judiciaire (Odile Jacob, Paris 2004) , est de ceux qui ont réagi avec force contre la façon dont, à la faveur de cette affaire, «la politique des intérêts particuliers s'est introduite dans les prétoires»: « Il ne s'agit pas, pour le Garde des Sceaux, de maintenir une cohérence dans une politique pénale, mais de remplir les exigences d'une partie privée. Les parties civiles auront désormais la voie ouverte pour s'adresser au gouvernement quand les décisions de la cour d'assises ne leur plairont pas, ce qui est inévitable dans un très grand nombre de cas» (Le Monde, 15 juillet 2009).

     

    La tendance actuelle à placer la victime au premier plan, justifiant ainsi l'idée que le désir de vengeance doit aller jusqu'à son terme, conduit évidemment à considérer la prescription ou l'amnistie comme des dénis de droit. La prescription désigne le laps de temps au-delà duquel une action en justice n'est plus recevable. En matière pénale, il en existe deux catégories: celle qui concerne l'action publique, c'est-à-dire les poursuites, et celle qui touche la peine, lorsque la personne condamnée a échappé à l'exécution de celle-ci. Quant à l'amnistie, elle représente, depuis la Grèce antique, la manière la plus classique de mettre un terme à un conflit civil - souvenons-nous de l'Édit de Nantes ! Elle incarne la force bienfaisante de l'oubli réciproque, 1'« interdiction d'aller remuer le passé pour y chercher les prétextes à nouveaux actes de vengeance» (Carl Schmitt).

     

    « De là, écrit Philippe Raynaud, naît une nouvelle sensibilité qui va chercher à faire triompher le droit subjectif sur l'injonction d'oubli et qui va ainsi délégitimer l'amnistie pour faire triompher l'irrationalité de la prescription de certains crimes et demander qu'on reconnaisse le caractère inaliénable du droit à une certaine réparation » (Le juge et le philosophe, Armand Colin, Paris 2008, p. 225). La même attitude prévaut, bien entendu, lorsqu'un criminel est reconnu comme irresponsable - alors que c'est un principe constant qu'un aliéné mental n'a pas à être puni, mais soigné. Certains voudraient maintenant que les parties civiles puissent systématiquement faire appel des peines qui ne leur conviennent pas, ce qui reviendrait à s'engager dans une spirale sans fin, car par définition aucune peine prononcée ne sera jamais à la mesure de la douleur des victimes. Il est aussi question que certains délits sexuels soient à leur tour frappés d'imprescriptibilité, le postulat sous-jacent étant, là encore, qu'il n'y a pas de « réparation» possible sans poursuites, sans procès et sans condamnation. La justice pénale se voit ainsi investie d'une « mission quasi thérapeutique» (Paul Bensussan), bien qu'on puisse se demander en quoi deux ans de prison de plus aideront à dissiper le traumatisme d'un viol, ou en quoi dix ans de prison de plus ramèneront à la vie un parent tué. Affirmer que faire droit à la douleur des victimes, c'est leur permettre de « faire leur deuil» et de se «reconstruire », revient à utiliser l'institution judiciaire à des fins thérapeutiques qui ne lui appartiennent pas.

     

    De façon générale, on constate donc aujourd'hui une dérive consistant à accorder aux parties civiles une place de plus en plus grande au détriment des droits de la défense. « Que l'on ne dise pas, dit encore MC Thierry Lévy, qu'il existe un déséquilibre à compenser entre l'accusé qui peut faire appel et la partie civile qui ne le peut pas. Cette situation, voulue par la loi, définit le rôle de la partie civile, qui n'est pas de requérir une peine, mais d'obtenir une réparation ».

     

    Il n'y a en soi, bien entendu, rien de contestable dans la volonté de se situer « du côté des victimes plutôt que du côté des criminels ». Mais sympathiser avec les victimes ne justifie pas que l'on change la nature du droit pénal ni celle de la justice. La façon dont la droite tend à approuver ceux qui se font justice eux-mêmes, en clair ceux qui se vengent (ou vengent la mort d'un de leurs proches), est révélatrice de cette déplorable tendance, dont on retrouve l'équivalent à gauche avec la faveur pour l'« imprescriptibilité » et le refus de la prescription ou de l'amnistie. Le goût de l'autodéfense ou de la vendetta et l'appel à la « repentance » se rejoignent bizarrement quand il s'agit de changer la nature du droit pénal. Aux uns comme aux autres, il reste à comprendre que la justice n'est pas la forme civilisée de la vengeance, mais son contraire absolu.

     

    Robert de Herte   (Eléments n°135, avril-juin 2010)

     
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  • Eléments n°135 : La justice qui fait peur...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°135, avril-juin 2010) vient d'arriver en kiosque. Il est aussi possible de se le procurer sur le site de la revue. Le dossier central de cette livraison est consacré à la justice... 

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    La notion même de justice s’est construite sur l’idée que l’élimination de la vengeance passionnelle privée nécessite l’éviction relative des victimes et de leur entourage du processus de réponse à l’infraction. Elle est née de la volonté de soustraire le règlement des litiges à la seule confrontation des parties en le confiant à un tiers théoriquement impartial, l’institution judiciaire, seule investie du droit de punir au nom de l’ensemble de la société, et non de certains de ses membres. Or, c’est cette idée que conteste, depuis une trentaine d’années, la justice « réparatrice » ou « restauratrice », qui prétend combler les insuffisances de la justice pénale classique en se centrant sur le préjudice occasionné. Le goût de l’autodéfense ou de la vendetta et l’appel à la « repentance » se rejoignent bizarrement quand il s’agit de changer la nature du droit pénal. Aux uns comme aux autres, il reste à comprendre que la justice n’est pas la forme civilisée de la vengeance, mais son contraire absolu.
    Dossier : La justice qui fait peur
    • La justice victime des idéologies (Alain de Benoist)
    • Les Romains ne confondaient pas droit et loi (Jean-Charles Personne)
    • La justice pénale en questions (Alain de Benoist)
    • La justice a perdu sa crédibilité (entretien avec François Franchi)

    Et aussi…
    • Marx, Stirner et la question prolétarienne (Flora Montcorbier et Robin Turgis)
    • Psychopathologie du climatoscepticisme (François Bousquet)
    • L’amour selon Badiou : contre la marchandisation (Pierre Le Vigan)
    • L’intelligence politique est en voie de disparition (entretien avec Jerónimo Molina Cano)
    • Michel Déon écrivain tragique (Christopher Gérard)
    • Orwell avait prévu le pire (Pierre Le Vigan)
    • Sur le poète russe Sergueï Tchoudakov (Thierry Marignac)
    • Le génie baroque de Max Ophüls (Ludovic Maubreuil)
    • Pour une cinématographie de la dissidence (Luc-Olivier d’Algange)

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